Par Linda BENNIS BSc (Hons), Physiologiste et Nutritionniste Équin
Force est de constater que de nos jours, nourrir son cheval devient un véritable casse tête chinois… Aujourd’hui il existe un aliment pour chaque type de cheval, et chaque type de sport équestre sur la planète, et pourtant quelque part, tout au long de ce chemin, le cheval, en tant qu’espèce, a été oublié…
Tous les chevaux, quelle que soit la fonction que l’homme leur ait attribuée, font partie de l’espèce des équidés, et tous les chevaux ont le même système gastro intestinal…
Si nous réunissions un groupe mélangé de disons… cheval de course, cheval de saut, cheval d’endurance, cheval d’attelage, cheval de dressage, cheval de loisir, cheval retraité…etc…et si nous exposions leurs intestins, ils se ressembleraient tous les uns et les autres, mis à part quelques différences de taille…
La seule différence qu’il existe entre les chevaux est qu’ils auront des besoins en énergie et métaboliques individuels, selon leur type métabolique, leur production d’énergie, leur environnement, leur âge, leur poids et leur tempérament.
Par exemple, un cheval de course va avoir des dépenses d’énergie beaucoup plus importantes qu’un cheval de famille destiné au loisir, et il aura simplement besoin de consommer suffisamment de calories et de substances nutritives correspondant à la production d’énergie qu’il va fournir !
Or, le cheval de course reste un cheval, un grand mammifère herbivore de l’espèce des équidés, et tous les chevaux ont évolué à travers les âges avec un régime alimentaire de feuillages fibreux.
Donc, même si un « humain » leur demande un travail spécifique, cela ne change pas le fait qu’ils ont un système digestif équin qui fonctionne pour tous de la même manière !
Historiquement, les chevaux à forts besoins en énergie et substances nutritives comme les chevaux de sport, les juments allaitantes et les poulains en croissance, étaient nourris avec des aliments très riches sous forme de céréales, qui bien que fournissant des niveaux élevés en calories, présentaient également une haute teneur en molécules d’amidon, que les chevaux ne sont pas capables de digérer sans perturbations digestives, voire des affections ou maladies…
De là l’émergence de problèmes métaboliques comme le diabète, résistance à l’insuline, fourbures et syndromes métaboliques, etc…
La raison pour laquelle FLOURISH Evolve (anciennement TOTAL Horse Feed) peut convenir à tous les chevaux, y compris les poulains, c’est qu’il est simplement composé d’éléments digestes que son tube digestif particulier équin est capable de digérer et assimiler. FLOURISH Evolve est un aliment adapté aux chevaux et ne peut en aucun cas leur faire du mal, même en très grandes quantités. Nous avons eu de nombreux témoignages de propriétaires dont les chevaux ont réussi à ouvrir le garde manger et ont ingéré un sac entier dans la nuit … et aucun n’a eu de colique ou de problème métabolique en résultant… Cela n’aurait pas été le cas avec un aliment à base de céréales.
Une fois que le système digestif équin est compris (nous y reviendrons bientôt dessus), nous comprenons spontanément comment nourrir un cheval, et donc tous les chevaux.
De ce fait, la raison pour laquelle nous nourrissons et avons nourri de nombreux poulains et jeunes en croissance avec succès, est tout simplement que notre aliment imite leur régime alimentaire naturel.
Un régime alimentaire qui est d’ailleurs le même pour la maman et son poulain qui mangeraient exactement la même chose s’ils étaient laissés dans la nature… Le jeune cheval en croissance, du poulain aux 12/18mois, a en fait des besoins en calorie très semblables à ceux d’un adulte, mais il a un si petit estomac qu’il ne peut objectivement pas être nourri avec des repas si importants. Il doit au contraire être nourri avec de petits repas fréquemment tout au long de la journée. Un poulain peut consommer 2 à 3 kg par jour de FLOURISH Evolve (cela dépend des quantités de foin/herbe et de la qualité à sa disposition), jusqu’à ce que la plus grosse partie de sa croissance ait été effectuée. Si l’herbe est de très bonne qualité, les quantités d’aliment concentré peuvent être moindre. Mais le plus important est que notre aliment encourage une croissance osseuse stable avec des os forts, sans poussées de croissances comme c’est le cas avec les céréales…
Nos poulains sont donc nourris naturellement, et ne souffriront pas de maladies orthopédiques du développement, (Developmental Orthopaedic Disease DODs), comme beaucoup de chevaux nourris aux céréales présentent.
En Andalousie par exemple, les maladies orthopédiques du développement sont très fréquentes, et de nombreux poulains souffrent d’osthéocondrites disséquantes, et autres maladies des articulations/os. Ils sont nourris avec une alimentation très riche en céréales, ou avec une alimentation spécial poulain très énergétique, ce qui a pour résultat une croissance anormale pour une taille adulte plus élevée, mais également des os fragiles et des maladies diverses.